samedi 30 novembre 2013

Assommoir place de l’

Assommoir  place de  l’ : commence 9-11 rue des Islettes
18e arrondissement                  Métro : Barbès-Rochechouart

Cette place a été ainsi dénommée par arrêté municipal du 18 juillet 1995.

Voie créée dans le cadre de l’aménagement su secteur « goutte d’or ». elle avait été provisoirement dénommée :BW/18



Origine du nom. 
En souvenir du café qui se situait dans le secteur (sûrement dans la rue de la Goutte d’Or) au XIXe siècle et dont Emile Zola a emprunté le nom pour écrire en 1877 un des romans les plus marquants de la saga des "Rougon-Macquart". Emile Zola évoque notamment les bals de l’arrondissement que fréquentait Nana

Aubervilliers rue d’ et Impasse

Aubervilliers rue d’ : commence 2, bd de la Chapelle            Finit : 1, bd Ney
18e arrondissement                              Métro : Stalingrad

L’impasse d’Aubervilliers se situe à hauteur du n° 48 de la rue d’Aubervilliers.
18e et 19e arrondissements                               Métro : Stalingrad et Crimée


Cette rue provient d’un très ancien chemin vicinal menant au village d’Aubervilliers

Aubervilliers : commune de la banlieue parisienne qui s’appelait autrefois Notre-Dame-des-Vertus, c’était alors un lieu de pèlerinage.  Henri IV y séjourna durant le siège de Paris. En 1814, une rude bataille y eut lieu.

Précédemment rue des Vertus dans la partie A et chemin d'Aubervilliers dans le surplus de la voie.
Elle est indiquée sur le plan de Roussel (1730) sous le nom de chemin de Notre-Dame des Vertus et sur celui de Delagrive (1740), comme chemin d'Aubervilliers.

La partie comprise entre les nos 192 et 222, déclassée par l’arrêté municipal du 19 octobre 1981 a été supprimée. La rue d'Aubervilliers suit un nouveau tracé à cette hauteur.

Audran rue

Audran rue : commence : 30, rue Véron          Finit : 47, rue des Abbesses
18e arrondissement                  Métro : Abbesses.

Cette voie prit ce nom par décret du 24 août  1864.

Antérieurement rue Neuve Véron


Gérard Audran (1640-1703), graveur-sculpteur, issu d’une famille d’artistes célèbres, dont quatorze membres au moins furent sculpteurs, graveurs, peintres ou tapissiers. Le plus connu est Gérard, né à Lyon en 1640, mort à Paris en 1703. Il fut reçu académicien en 1674 et grava les « Batailles d’Alexandre ».

Aymé Lavy rue

Aymé  Lavy  rue : commence 35 rue Hermel.                        Finit 74, rue du Mont-Cenis.
18e arrondissement                              Métro : Jules Joffrin

Elle porte son nom actuel par arrêté du 4 mars 1929

Précédemment rue Sainte -Euphrasie

Ouverte en 1858 (décret du 8 juin)  lors de la reconstruction sur la place Sainte-Euphrasie (actuelle Jules Joffrin), de l’église  Notre-Dame de Clignancourt.

Elle rend hommage depuis 1929 à Aymé Lamy, (1850-1921) conseiller municipal du quartier de la Goutte d’Or.

Azaïs rue

Azaïs  rue : commence au parvis du Sacré-Cœur.
Finit 12 rue Saint-Eleuthère et rue du Mont-Cenis.
Longueur : 90 m  largeur : 12m
18e arrondissement                 Métro : Abbesses

Précédemment, rue G (Guibert ?). Un décret du 11 août 1867 avait déclaré d’utilité publique le prolongement de la rue Azaïs jusqu’à la place Jean-Baptiste Clément. Ce décret n’a pas été exécuté.

La rue Azaïs qui longe le réservoir de Montmartre, sur l’emplacement même de l’ancien pressoir, possède la particularité probablement unique à Paris, de n’avoir qu’un habitant, le gardien du réservoir.

Pierre Hyacinthe Azaïs (1766 – 1845) philosophe.
Oratorien né à Sorèze, près de Castres. Il est l’auteur d’un système philosophique dit « de la compensation » : les biens et les maux seraient également compensés et produiraient en somme, pour tous les hommes, un état équivalent Ce en quoi il n’a rien inventé, puisque plus simplement nous avons le vieux proverbe qui dit : qui rit vendredi, dimanche pleurera...
Azaïs fut d’abord favorable à la Révolution de 1789 mais changea rapidement d’avis, ce qui déplu à ses compagnons. Réfugié à Tarbes, à l’hôpital des sœurs de la charité, il ne revint à Paris qu’en 1806.

Professeur au prytanée de Saint-Cyr, il eut une autre mauvaise idée en 1815, celle de publier un livre plein d’admiration pour Napoléon. La plupart de ses « protecteurs » le lâchèrent et durant plusieurs années il vécut dans le dénuement. Mais bientôt, grâce à de puissantes influences ( les femmes...) il obtint une pension de 6 000 francs et s »en trouva conforté dans sa pensé philosophique basée sur la compensation (Bernard Stéphane)

dimanche 6 octobre 2013

Quartier Barbès au pied de la Butte Montmartre

Si vous êtes en vacances à Paris pendant quelques jours et que vous voulez découvrir une nouvelle facette de la ville qui sera moins touristique que le somptueux St- Germain, le quartier du Marais, le  Quartier Latin, allez voir le marché de Barbès, Un marché fabuleux en plein air dans le XVIIIe arrondissement
Le marché, qui a lieu chaque  mercredi et samedi de 7:30-3:00, est situé sous la ligne 2 du métro sur le Boulevard de la Chapelle entre le boulevard. Barbès et Tombouctou.
Ce quartier de Paris est hors des sentiers battus. Juste en bas du Sacré Cœur et de Montmartre, le quartier est une enclave ethnique des Arabes et des Africains. La zone a subit  certaines  modifications  ces dernières années avec les designers contemporains,  l'ouverture des boutiques et des nouveaux restaurants. Mais quand vous quittez le mode  Montmartre touristique et traversez le boulevard Barbès, vous sentez le changement.
Ce marché est une frénésie, une expérience vibrante qui va vous jeter totalement dans une nouvelle direction. Comme les petites vieilles dames avec  des foulards, roulent leurs caddys sur vos orteils et vous poussent  hors de leur chemin, prenez du plaisir dans le fait que vous êtes dans une ville qui peut vous transporter à l’autre bout  du monde dans une promenade de 10 minutes. Les vendeurs sont bruyants, criant aux passants et racontant des blagues.
Le quartier, comme le reste de Paris, est historique, mais plutôt que l'histoire glorifiée de Napoléon ou de Louis XIV, le Quartier de Barbès parle d'un autre type de L'histoire française.
Si vous allez  dans ce quartier soyez prudent, ne portez pas de bijoux ou choses de valeurs, et votre argent faites attention, un simple conseil
Une histoire plus contemporaine et peut-être sensible. Mais il est important et intéressant à visiter.
http://montmartre-hier.blogspot.fr/2012/01/les-dates-qui-ont-fait-le-sacre-coeur.html
La meilleure chose à faire est de  passer  une journée complète dans le 18ème arrondissement. Apres une balade en fin de matinée au marché de Barbès, achetez quelques fruits et légumes, peut-être quelques olives et du fromage, des amandes et loukoum pour ensuite remonter vers le Sacré Cœur pour un petit pique-nique avant de monter les escaliers pour une vue panoramique de Paris. Ensuite, continuez votre exploration de Montmartre, le long des rues pavées de  la colline, qui saura sans aucun doute  vous apporter une autre aventure parisienne.


De Montmartre aux Halles

Montmartre dont autrefois la rue principale s’étendait jusqu’aux Halles. Qu’en reste-t-il ?
Nous allons essayer de vous faire découvrir Montmartre, à travers ses rues, et ceux dont elles portent le nom qui furent bien souvent des « Montmartrois », à travers ce que nous ont laissé les historiens, et ils sont nombreux, les amoureux de Montmartre, qui ont laissé des écrits, des peintures.
Ces peintres qui devinrent célèbres et qui firent la célébrité de Montmartre. Seul, Mac Orlan qui creva de la faim dans les ruelles du village ne joue pas le jeu et clame que  « Montmartre était peuplé de ratés en puissance et que l’on y vivait d’une façon nullement poétique. Il n’y a rien de poétique à vivre dans une chambre sans feu, meublée d’une table en bois blanc, d’une chaise et d’une paillasse »
Bien sur, ce ne sera qu’un condensé, pour ceux qui aiment lire, nous mettons la liste de quelques livres dont nous avons eu connaissances.
Lire tout ce qui a été écrit sur Montmartre demande beaucoup de temps, et ce site évoluera au fur et à mesure. Chaque fois que nous recevrons une nouvelle information, nous la mettrons sur le site
Les historiens n’étant pas toujours d’accord entre eux, il nous arrivera parfois de mettre ici différentes opinions.
Les lieux ont bien changé depuis le temps où Jean-Jacques Rousseau venait herboriser sur les pentes de la Butte, au pied des moulins, où le marquis de Pompignan, raillé par Voltaire, habitait le « château » des Brouillards
A cette époque, les petits commerçants de la Butte sont souvent natifs de Montmartre. Ce sont de braves gens très proches de leurs clients dont ils partagent les difficultés. Beaucoup acceptent de faire crédit jusqu’à 20 francs. L’un d’eux, Bernon, fruitier rue Norvins, est resté dans les annales de la Bohème, pour avoir empêché deux générations de peintres de mourir de faim. Sur la cuisinière de son arrière-boutique, il y avait toujours une soupe de légumes bien épaisse, avec un morceau de lard qui mijotait. Le chansonnier Gaston Couté, le romancier Pierre Mac Orlan, firent partie de ses clients. Max Jacob, lui avait ses habitudes chez Madame Anceau, l’épicière de la rue Gabrielle qui avait dans sa salle à manger quelques tables réservées à ses fidèles. Mme Anceau adorait le poète : il la traitait comme l’une de ces femmes du monde auxquelles il établissait leur horoscope.

Mais avant eux ? Avant que Montmartre ne devienne « Terre des Artistes » ? Qu’en était-il de Montmartre ?

A la fin du Xe siècle, les capétiens attribuent la colline aux Montmorency, grande famille qui donnera à la France plusieurs notables.

Montmartre devient ensuite la propriété des moines de Saint-Martin-des-champs, puis celle des Dames de Montmartre