Azaïs rue : commence au parvis du
Sacré-Cœur.
Finit
12 rue Saint-Eleuthère et rue du Mont-Cenis.
Longueur :
90 m largeur : 12m
18e
arrondissement Métro :
Abbesses
Précédemment,
rue G (Guibert ?). Un décret du 11 août 1867 avait déclaré d’utilité publique
le prolongement de la rue Azaïs jusqu’à la place Jean-Baptiste Clément. Ce
décret n’a pas été exécuté.
La
rue Azaïs qui longe le réservoir de Montmartre, sur l’emplacement même de
l’ancien pressoir, possède la particularité probablement unique à Paris, de
n’avoir qu’un habitant, le gardien du réservoir.
Pierre
Hyacinthe Azaïs (1766 – 1845) philosophe.
Oratorien
né à Sorèze, près de Castres. Il est
l’auteur d’un système philosophique dit « de la compensation » :
les biens et les maux seraient également compensés et produiraient en somme,
pour tous les hommes, un état équivalent Ce en quoi il n’a rien inventé,
puisque plus simplement nous avons le vieux proverbe qui dit : qui rit
vendredi, dimanche pleurera...
Azaïs fut
d’abord favorable à la Révolution de 1789 mais changea rapidement d’avis, ce
qui déplu à ses compagnons. Réfugié à Tarbes, à l’hôpital des sœurs de la
charité, il ne revint à Paris qu’en 1806.
Professeur au
prytanée de Saint-Cyr, il eut une autre mauvaise idée en 1815, celle de publier
un livre plein d’admiration pour Napoléon. La plupart de ses
« protecteurs » le lâchèrent et durant plusieurs années il vécut dans
le dénuement. Mais bientôt, grâce à de puissantes influences ( les femmes...)
il obtint une pension de 6 000 francs et s »en trouva conforté dans
sa pensé philosophique basée sur la compensation (Bernard Stéphane)
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