jeudi 22 septembre 2011

Abbesses rue des à Montmartre


Hôtel de la célèbre cantatrice la Malibran, annexée par l'Eglise Saint-Pierre de Montmartre
Abbesses-rue des : Commence : 89 rue des Martyrs ; finit 34 rue Lepic et 2 rue Tholozé
18e arrondissement                             Métro : Abbesses

Longue de 418m, large de 14m

Elle porte son nom actuel par arrêté du 26 février 1867


Une accordéoniste à deux pas de la place des Abbesses

Autre vue de l'Hôtel de la célèbre cantatrice La Malibran, annexée par l'église St Pierre
Hôtel de la Malibran, 21, rue des Abbesses

Précédemment rue de l'Abbaye et plus anciennement rue de la Cure.
Elle est figurée à l’état de chemin sur le plan de Jouvin de Rochefort (1672).

 Un chemin champêtre qui, reliant la route de Paris à Clichy au Santum Martirium, s’appela, en 1672, rue de la Cure entre les rues Lepic et Ravignan, puis de l’Abbaye jusqu’à la rue des Martyrs et enfin des Abbesses dès 1867.
Elle est présente à l'état de chemin sur le plan de Jouvin de Rochefort daté de 1672.
Son nom vient des abbesses présentes dans l'abbaye des bénédictines de Montmartre fondée par Louis le Gros en 1155.
Son entrée principale se trouvait à l’angle des rue Yvonne-le-Tac (ex-Antoinette) et des abbesses.

Abbesses : il y avait trois catégories d’abbesse : l’abbesse  triennale dont les fonctions duraient trois ans ; l’abbesse perpétuelle, nommée à vie ; l’abbesse générale dont l’autorité s’étendait sur plusieurs abbayes. Le nom d’abbesse se donnait aussi à la supérieure d’un chapitre de dames et conférait à la détentrice, sinon une autorité, du moins une considération dans le monde. Des familles puissantes et même souveraines tinrent à ce qu’une de leurs filles prit le titre d’abbesse. Insignes de l’abbesse : croix abbatiale, anneau et crosse. A Fontevrault, c’est une abbesse qui était la supérieure non seulement des religieuses, mais aussi des moines. Cas rarissime, l’Eglise s’étant montrée d’ordinaire plutôt mysogine. (Bernard Stéphane)

Au n°6 : Le cabaret « Le Grenier de Gringoire appartenant à l’anarchiste Charles d’Avray. Il y héberge Philippe Daudet (fils de Léon) avant son suicide le 23 novembre 1923
Au n° 11 : la demeure du romancier Roger Vaillant. Il y rédige : « Drôle de jeu » en mars 1944
Au n° 14 : ancienne mairie de Montmartre. Actuellement square Jean Rictus (1867-1933). Verlaine s’y maria
Au n° 15 : emplacement de la folie Montigny dont les jardins s’étendaient jusqu’à la place Pigalle. Au milieu du 19e siècle, le bruit courut que la dernière des abbesses de Montmartre, Mme de Montmorency-Laval, y avait enterré le trésor de l’abbaye. Des fouilles furent entreprises ; elles ne donnèrent aucun résultat.
Au n° 19 : Eglise St Jean de Montmartre. En 1943 à la sortie de la messe, diffusion du journal « Défense de la France ». mars 1998 : occupation de l’église par les sans-papiers
Au n° 21 : Hôtel de la Malibran  -célèbre cantatrice du début du siècle- puis résidence privée des maires de Montmartre. Annexée depuis par l’église Saint-Jean  pour en faire son presbytère
Au n° 31 : à l’angle de la rue des Abbesses et de la rue Germain Pilon : massacres de Communards pendant la Semaine Sanglant le 23 mai 187.
La ville de Paris a ouvert, en remplacement de locaux vétustes et de l’ancienne charcuterie  Au cochon rose, des logements, des studios de danse et le Théâtre des abbesses. Ce théâtre  sert de seconde salle au Théâtre de la Ville de la place du Châtelet.
Au n° 45 : demeure de Jean-Baptiste Clément, maire de Montmartre et poète en 1891(le temps des cerises)
Au n° 52 était l’hôtel Pompéa et le Café La Mascotte. Hôtel où logèrent quelques temps Edith Piaf et son pianiste en 1935.
Au n° 59 : café « chez Bruant » café fréquenté parle peintre hollandais Van Dongen
Au n° 65 : Premier siège de la Commune libre de Montmartre le 17 novembre 1921

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