lundi 16 janvier 2012

Corot



Il  s’installe à Montmartre vers 1830. Il y exécute Le Moulin de la Galette.  C’est avec la Rue Saint-Vincent et le Tour du Télégraphe, l’une des œuvres picturales majeures consacrées à Montmartre. Le critique d’art Pierre Courthion écrit à propos de ce tableau : » Que de fois j’ai été reprendre vue, devant cette claire évocation. Construites, on dirait pour toujours, au fond d’un chemin creusé dans le plâtre et la glaise, coiffées du moulin dont les ailes sombres exhaussent encore la luminosité du ciel et du terrain, les maisons de Corot, avec le trou béant des fenêtres nous rappellent ce que peut être à l’époque, après une longue période de peinture assombrie, la révolution opérée par le bonhomme en blouse qui fut sans doute avec Vermeer et bien avant Utrillo, le plus émouvant des peintres de la pierre. » Ses premières toiles sont les signes annonciateurs d’un grand mouvement qui va prendre naissances quelques années plus tard sur les franges du 18e, aux Batignolles.
Il venait à Montmartre  à pied, transportant sur son dos son attirail de peintre, depuis le faubourg Poissonnière où il avait son atelier.

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