Les Goncourt citent en 1829, « des croquis pittoresques de Montmartre presque sauvage d’alors, de ses bâtisses ruineuses, de ses maisons écroulées, des entrées suspectes de ses cavernes, des palissades de ses terrains vagues qui feront plus tard le fond de ses lithographies. »
En fait, Montmartre est surtout pour lui une matière première, Montmartre et ses jolies filles dont il fait, lui aussi, grande consommation, qu’il porte même sur les fronts baptismaux sous le nom de Lorettes. Mais, comme ses contemporains, il ne s’intéressait qu’aux boulevards. On en dirait autant des écrivains que des peintres. Le Montmartre de Nerval n’intéresse que Nerval et ceux qui s’intéressent à lui. Il est du domaine du rêve.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire