dimanche 29 janvier 2012

Sacré-Coeur, A Montmartre, Méditation A La Basilique De Montmartre

Sacré-Coeur,  A Montmartre,  Méditation A La Basilique De Montmartre
Le 1er juin 1980, après sa rencontre avec les jeunes au Parc des Princes, le Pape s’est rendu à la basilique de Montmartre pour une halte de prière et de réflexion.

http://www.french.acfp2000.com/Papes/Montmartre.html
1975 : En mai, Paul VI ratifie les nouveaux statuts de la Fraternité du Sacré-Cœur de Montmartre, nouveau nom donné à l'Archiconfrérie du Sacré-Cœur de Montmartre.
" Montmartre est un lieu de prière. Telle est sa vocation. Une prière d'adoration, de contemplation, de louange devant les richesses du Cœur du Christ, par lesquelles le fardeau de la vie quotidienne, accepté avec toutes ses exigences, mais relié à la Croix, peut se transformer en offrande et devenir plus léger. Une prière eucharistique, devant la présence réelle du Seigneur, rappel, s'il le faut, du témoignage suprême d'amour qu'il nous a donné et qu'il nous donne encore. Une prière aussi aux intentions de l'Eglise et de son premier responsable – Nous savons que vous avez un souci spécial pour Notre humble personne et pour Notre grand devoir – premier responsable, Nous disions – dont Nous bénéficions chaque jour et avec quelle gratitude de Notre part. Sachez-le, Nous vous en remercions, vous qui priez jour et nuit pour Nous et pour l'Eglise. Que le bon Dieu récompense votre piété et votre bonté
1990 : Le 22 juin, en la fête du Sacré-Cœur et à l'occasion du tricentenaire de la mort de Marguerite-Marie Alacoque, Jean-Paul II adresse une lettre à Mgr Raymond Séguy, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon, en laquelle il rappelle toute l'actualité de la dévotion au Cœur du Sauveur :
" Pour donner au culte du Sacré Cœur la place qui lui revient dans l'Eglise, il nous faut reprendre l'exhortation de saint Paul : "Ayez en vous les sentiments qui furent dans le Christ Jésus" (Ph 2,5). Tous les récits évangéliques sont à relire dans cette perspective : chaque verset, médité avec amour, révélera un aspect du "mystère caché depuis les siècles et désormais manifesté à nos yeux" (Col 1,26). Le Fils unique de Dieu, en s'incarnant, prend un cœur humain. Au long des années qu'il passe au milieu des hommes, "doux et humble de cœur", il dévoile les richesses de sa vie intérieure par chacun de ses gestes, de ses regards, de ses paroles, de ses silences. Dans le Christ Jésus s'accomplit en plénitude le commandement de l'Ancien Testament : "Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur" (Dt 6,5). Seul, en effet, le Cœur du Christ a aimé le Père d'un amour sans partage.
Et voici que nous sommes appelés à avoir part à cet amour et à recevoir par l'Esprit Saint cette extraordinaire capacité d'aimer. Après la rencontre du Ressuscité sur le chemin d'Emmaüs, les disciples s'émerveillent : "Notre cœur n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin, quand il nous expliquait les Ecritures ?" (Lc 24,32). Oui, le cœur de l'homme devient brûlant au contact du Cœur du Christ, car il découvre avec quel amour du Père le Seigneur ressuscité a accompli "ce qu'ont annoncé les prophètes" (Lc 24,25).
Ainsi, l'humanité du Seigneur Jésus mort et ressuscité se révèle à nous par la contemplation de son Cœur. Nourrie par la méditation de la Parole de Dieu, la prière d'adoration nous met dans un rapport plus étroit, plus intime, avec "ce Cœur qui a tant aimé les hommes". Ainsi comprise, la dévotion au Sacré Cœur favorise la participation active des fidèles aux temps de grâce de l'Eucharistie et du sacrement de pénitence ; ils puisent aussi dans le lien étroit avec l'humanité du Christ donnée pour le salut du monde le désir d'être solidaires avec tous ceux qui souffrent et le courage d'être témoins de la Bonne Nouvelle. "
Jean-Paul II, extrait de la Lettre du 22 juin 1990 à Mgr R. Séguy


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