C’est le dernier qui ait vécu. Il est installé près du moulin de la Galette, en 1865, par Pierre-Auguste Debray pour broyer des graines afin d’obtenir des pigments, des feuilles d’indigo ou des racines de garance destinés aux industries de la couleur. Il broyait aussi pour les cosmétiques. Il était entouré d’un jardin rustique impénétrable aux yeux des passants, où le peintre Mesplès avait installé son atelier et en plein air Cléo de Mérode y posait nue.
En 1911, l’héritier, Auguste Debray, est contraint de le laisser abattre pour le percement de l’avenue Junot. Cette démolition provoqua un énorme scandale expliquant en partie les réticences lorsqu’il s’agit de supprimer le Radet dont les ailes aujourd’hui demeurent figées à la même place.
Le problème c'est que le Moulin de la Galette n'a jamais été un moulin, mais une guinguette. Vous devez, comme beaucoup, confondre avec le Blute-Fin (qui existe toujours).
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