samedi 19 novembre 2011

Montmartre, son histoire


Montmartre dont autrefois la rue principale s’étendait jusqu’aux Halles. Qu’en reste-t-il ?
Nous allons essayer de vous faire découvrir Montmartre, à travers ses rues, et ceux dont elles portent le nom qui furent bien souvent des « Montmartrois », à travers ce que nous ont laissé les historiens, et ils sont nombreux, les amoureux de Montmartre, qui ont laissé des écrits, des peintures.

Ces peintres qui devinrent célèbres et qui firent la célébrité de Montmartre. Seul, Mac Orlan qui creva de la faim dans les ruelles du village ne joue pas le jeu et clame que  « Montmartre était peuplé de ratés en puissance et que l’on y vivait d’une façon nullement poétique. Il n’y a rien de poétique à vivre dans une chambre sans feu, meublée d’une table en bois blanc, d’une chaise et d’une paillasse »

Bien sur, ce ne sera qu’un condensé, pour ceux qui aiment lire, nous mettons la liste de quelques livres dont nous avons eu connaissances.

Lire tout ce qui a été écrit sur Montmartre demande beaucoup de temps, et ce site évoluera au fur et à mesure. Chaque fois que nous recevrons une nouvelle information, nous la mettrons sur le site

Les historiens n’étant pas toujours d’accord entre eux, il nous arrivera parfois de mettre ici différentes opinions.

Les lieux ont bien changé depuis le temps où Jean-Jacques Rousseau venait herboriser sur les pentes de la Butte, au pied des moulins, où le marquis de Pompignan, raillé par Voltaire, habitait le « château » des Brouillards

A cette époque, les petits commerçants de la Butte sont souvent natifs de Montmartre. Ce sont de braves gens très proches de leurs clients dont ils partagent les difficultés. Beaucoup acceptent de faire crédit jusqu’à 20 francs. L’un d’eux, Bernon, fruitier rue Norvins, est resté dans les annales de la Bohème, pour avoir empêché deux générations de peintres de mourir de faim. Sur la cuisinière de son arrière-boutique, il y avait toujours une soupe de légumes bien épaisse, avec un morceau de lard qui mijotait. Le chansonnier Gaston Couté, le romancier Pierre Mac Orlan, firent partie de ses clients. Max Jacob, lui avait ses habitudes chez Madame Anceau, l’épicière de la rue Gabrielle qui avait dans sa salle à manger quelques tables réservées à ses fidèles. Mme Anceau adorait le poète : il la traitait comme l’une de ces femmes du monde auxquelles il établissait leur horoscope.


Mais avant eux ? Avant que Montmartre ne devienne « Terre des Artistes » ? Qu’en était-il de Montmartre ?


A la fin du Xe siècle, les capétiens attribuent la colline aux Montmorency, grande famille qui donnera à la France plusieurs notables.

Montmartre devient ensuite la propriété des moines de Saint-Martin-des-champs, puis celle des Dames de Montmartre

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