En 1719, Marie-Anne Pérignon, nouvelle propriétaire du moulin Vieux, en confie l’exploitation à la veuve du précédent meunier, Gratienne Béguin, qui espère que son gendre pourra prendre la relève.
Jean Devaux exploite alors un moulin en mauvais état, de mauvais rendement, mais dont il ne pourra se porter acquéreur qu’en 1741, pour cinq cents livres comptant et 10.000en viager.
Le terrain est grand et Jean-Jacques, fils de Jean, entreprend immédiatement la construction d’un second moulin dont les revenus permettront de payer la rente du premier. Il est construit à l’ouest du précédent, au 63rue Lepic, en charpente, sur socle de maçonnerie. Jean-Jacques obtient l’exploitation du sous-sol des deux moulins, en carrière à plâtre.
D’une seule pièce encore en 1812, la propriété est divisée en deux parties par la nouvelle route de Paris à Montmartre (rue Lepic). En 1824, le moulin Neuf tombe, comme le Vieux, chez les Debray. Il disparaît en 1853.
Derrière la façade de cet immeuble du 63 de la rue Lepic, un petit bâtiment s’élève sur un terre-plein, qui est peut-être l’emplacement de la base de ce moulin Neuf.
Lorsque les tribulations de la Seconde Guerre mondiale provoquèrent l’exode vers le sud, un compositeur charentais Joe Jekyll quitta cette maison pour s’en aller au Cambodge où il devint chef de la musique royale et composa l’hymne national. Puis un jour, il revint et réintégra sa maisonnette quelques temps avant de la louer à un jeune compositeur, Michel Magne, tandis que Joe se repliait dans un appartement de l’immeuble sur rue.
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