Bientôt, les dimanches et jours de fête, passants et voyageurs peuvent venir boire le lait de la ferme ou le sacali, tout en dégustant les galettes chaudes et croquantes :
On y fait danser la galette
Et les bonnets et la vertu
Par-dessus le pignon pointu
Du vieux moulin de la Galette
Chantera au cabaret du Chat Noir, Armand Messon.
En 1841, le Blute-Fin est loué au fils aîné de Pierre Charles, le second fils, continuant le Radet moulin de la Galette. A son décès, sept ans plus tard, ces dispositions ne sont pas modifiées jusqu’à la mort des deux frères, en 1879.
Les deux moulins arrivent donc entre les mains de la cinquième génération Debray, avec Pierre-Auguste. La meunerie a pratiquement laissé la place à la minoterie. Le moulin de la Galette va moudre sa musique à danser au Blute-Fin. L’enseigne change de place. Le Radet est condamné. Pierre-Auguste veut l’abattre. La population montmartroise s’y oppose. Il pourrait accepter un transfert. Aucune solution n’est trouvée avant son décès. Son héritier, Auguste-François, né en 1879, aménage le Blute-Fin qui va devenir Le Point-de-Vue. Son amitié avec l’historien André Maillard et avec Poulbot l’a incité à adhérer à la société Le vieux Montmartre. Il lui fait don, en 1915, du Radet….à condition qu’elle le transporte ailleurs. Ce qui ne sera jamais réalisé.
Il n’y a guère alors que les trois derniers moulins sur la Butte.
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